En France, qui dit radar routier ne dit pas forcément contrôle de la vitesse… Le cabinet d’avocats en permis de conduire Dehan & Schinazi vous explique le fonctionnement des radars feu rouge.
Une cabine assortie de deux détecteurs placés à trois mètres d’écart
Trois dispositifs constituent les radars dit de détection de franchissement de feu tricolore :
- une cabine
- deux détecteurs, visibles ou non, placés au sol
Deux flashs mais un seul PV
Le premier de ces détecteurs est placé au niveau du feu tricolore, tandis que le second est placé trois mètres plus loin. Lorsque vous franchissez le premier détecteur alors que le feu est rouge, mais que vous ne dépassez pas le second détecteur, vous êtes flashé·e mais pas verbalisé·e. Si, en revanche, vous dépassez le second détecteur, vous subirez alors un deuxième flash et serez verbalisé·e.
Deux marges de tolérance
On peut donc parler de « marge de tolérance », comme pour les radars vitesse ; mais ici, la tolérance se calcule en mètres et non en km/h. Une autre marge de tolérance existe et concerne les véhicules longs, à l’instar des poids-lourds. Si vous roulez avez une remorque et que l’arrière passe au rouge, vous n’écoperez pas de PV. Pourquoi ? Parce qu’il est possible que l’avant passe à l’orange… et le reste au rouge .
Une infraction qui peut vous faire perdre quatre points de permis de conduire
Le cabinet d’avocats en droit routier Dehan & Schinazi vous rappelle que le franchissement d’un feu tricolore est une infraction de 4ème classe. Elle est passible :
- d’une amende forfaitaire de 135 €, minorée à 90 € ou majorée à 375 €
- du retrait de quatre points sur votre permis de conduire
Attention : nos avocats vous rappellent qu’à l’inverse de certains contrôles de la vitesse, les radars feu rouge ne sont jamais signalés.