Depuis 2004, Rennes abrite le Centre national de traitement des PV transmis par les radars automatiques. Mais pourquoi cette tâche a-t-elle incombé à cette ville ? Explications du cabinet d’avocats en permis de conduire Dehan & Schinazi.
Automne 2004 : le CNT s’installe en Bretagne
Rappelez-vous, c’était il y a 16 ans. À l’automne 2004, Rennes accueillait le Centre national de traitement des PV (CNT). Selon une estimation de l’époque relayée par le journal Ouest-France, 30 à 40 fonctionnaires et officiers de police judiciaire s’apprêtaient à y travailler, sous la responsabilité d’un magistrat du parquet.
Les 3 raisons pour lesquelles la ville de Rennes a été choisie
Mais pourquoi Rennes et pas Paris, dans un État aussi centralisé que la France ? Responsable en 2004 de la mission « Contrôle sanction automatisée » au ministère de l’Équipement, Annie Canel avançait 3 raisons :
- le CNT travaille en synergie avec le Centre national d’encaissement des amendes, qui existait déjà… à Rennes
- le chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine est une ville universitaire où les ressources humaines en ingénieurs informaticiens sont importantes
- le parquet de Rennes est considéré comme un bon élève dans son traitement du contentieux routier
À quoi sert le Centre national de traitement des PV ?
Aujourd’hui, le CNT rennais gère le traitement automatisé des infractions routières et est placé sous la responsabilité du ministre de l’Intérieur. C’est dans ses locaux que se déroule toute la chaine de traitement automatisé des infractions routières, que ce soit :
- les infractions enregistrées par les radars automatiques
- les infractions verbalisées via le PV électronique
- les Forfaits Post Stationnement (FPS)
Vous avez reçu une amende routière et souhaitez la contester ? Contactez nos avocats en permis de conduire pour leur confier cette opération.