Depuis plusieurs semaines, certains radars autonomes sont installés dans les courbes. Nombreux pointent du doigt un déni du tollé provoqué il y a quelques années par cette mesure alors en test.
Un premier essai non transformé en 2017
En théorie, un radar automatique a besoin d’une portion de route rectiligne sur une distance d’au moins 20 mètres pour fonctionner efficacement, rappelle le site Radars-Auto. Mais le radar autonome, lui, est plus moderne que son illustre ancêtre.
De fait, il peut s’affranchir de cette limitation grâce à son emploi de la technologie laser LIDAR. Conséquemment, il est homologué pour flasher dans les virages lorsque la chaussée dispose d’un rayon de courbure d’au moins 50 mètres depuis le mois de juillet 2017.
La Sécurité routière n’a pas attendu quatre années pour profiter de cette homologation. Une batterie de tests avait été conduite, mais la levée de boucliers avait été forte dans les associations d’usagers de la route. Le délégué interministériel avait alors rétropédalé… jusqu’en 2021.
En 2021, des radars installés dans les virages de plusieurs départements
En effet, au mois de janvier était repérée l’installation d’un radar autonome dans un virage à Dompierre-sur-Mer, près de La Rochelle. Depuis, d’autres dispositifs ont été semblablement disposés comme, par exemple :
- dans les Vosges sur la D165
- dans la Nièvre sur la D977
- en Saône-et-Loire sur la D980
Le site Radars-Auto, qui a collecté les photographies de ces radars autonomes, nuance toutefois : « On remarque […] que ces radars ne sont pas installés dans des virages très serrés mais plutôt dans de légères courbes ». Quoiqu’il en soit, les conducteur·rices sont prévenu·es…
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