Puisque l’État refuse d’identifier ses voitures-radars, une association d’automobilistes a créé des autocollants « Non, je ne suis pas une voiture-radar ! » à afficher sur votre propre véhicule. Les détails du cabinet d’avocats en droit routier Dehan & Schinazi.
Environ 450 voitures-radars roulent sur les routes de France
Depuis plusieurs années, elles constituent la bête noire des usagers des routes françaises. Et si les voitures-radars font couler autant d’encre, c’est parce qu’elles multiplient les caractéristiques jugées problématiques par une partie des automobilistes. De plus en plus nombreuses (on en dénombre actuellement près de 450 sur le territoire), elles sont :
- conduites non par des agents publics mais par des personnels privés
- banalisées : si certains modèles sont identifiés (Citroën Berlingo, Peugeot 308, Peugeot 208, Renault Mégane…), elles restent non-reconnaissables
Ce second point avait déjà déchaîné les passions à l’occasion d’une proposition de loi visant « à rendre obligatoire la signalisation des radars mobiles« . Un projet retoqué par l’État, qui ne souhaite toujours pas identifier ces véhicules. En jeu : une manne d’environ 700 millions d’euros de recettes par an…
Signaler les voitures qui… ne sont pas des voitures-radars
C’est dans ce contexte que la Ligue de défense des conducteurs a eu l’idée de générer des autocollants d’un genre nouveau. Le postulat de l’association est le suivant : s’il est interdit de signaler les voitures-radars, alors signalons les voitures qui ne le sont pas !
En vente pour 3 euros sur le site officiel de la ligue, l’autocollant indique simplement, en majuscules : « NON, JE NE SUIS PAS UNE VOITURE-RADAR ! ». Sur la plateforme, on parle même volontiers de « voiture-espion » :
Simple coup de comm’ pour l’association ou incontournable de l’été 2022 ? Pour le savoir, rendez-vous à la fin aout !